Les ventes de la chanson et les dons permettront à l’organisme
d’aider des centaines de familles rendues vulnérables par la COVID 19

MONTRÉAL, le 6 avril 2020 – Avec les récentes pertes d’emploi à l’échelle du pays et de la province, et les hausses de prix des denrées, les besoins en sécurité alimentaire sont plus criants que jamais.

Le Regroupement Partage, organisme chef de file en sécurité alimentaire à Montréal depuis plus de 20 ans, travaille à mettre en place une aide alimentaire d’urgence complémentaire à celle offerte par les grandes banques alimentaires, dans les quartiers parmi les plus défavorisés de l’Île.

Le service de distribution et de livraison de denrées fait par le Regroupement Partage aux groupes directement dans l’action sur le terrain leur permettra de préparer des repas et ensuite, de les livrer aux bénéficiaires, en respectant les nouvelles normes sanitaires. Cela  permettra de desservir un minimum de 800 ménages supplémentaires et  particulièrement vulnérables (familles en situation d’extrême pauvreté,  personnes âgées, personnes à mobilité réduite, personnes seules à faible revenu), tout en limitant leur risque d’attraper la maladie.

LE SYSTÈME COMMUNAUTAIRE LOURDEMENT TOUCHÉ

« La crise touche déjà gravement le milieu communautaire : les organismes locaux que nous soutenons gèrent une pression accrue liée au manque de denrées, à l’adaptation aux mesures sanitaires supplémentaires ainsi qu’à la diminution de leurs bénévoles. Il faut collaborer étroitement pour répondre aux besoins urgents. Le Regroupement Partage met en place un système d’approvisionnement, de distribution et de livraison complémentaire à l’offre des banques alimentaires, notamment en fournissant des denrées qui leur manquent et qui coûtent cher, comme des denrées protéinées, de base et des légumes, qui sont indispensables à une saine alimentation permettant au système immunitaire de se défendre contre le virus » explique Sylvie Rochette, cofondatrice et directrice générale du Regroupement Partage.

Selon la générosité du grand public, une aide à de plus nombreuses personnes et familles vulnérables sera rendue possible.

C’est dans cette perspective que les ambassadrices du Regroupement Partage, Martine St-Clair et Isabelle Maréchal, ont souhaité soutenir l’organisme dans leur appel aux dons.

‘LAVEZ, LAVEZ’ REPRISE AU PROFIT DU REGROUPEMENT PARTAGE

« On a communiqué avec moi pour que je reprenne la chanson Lavez, lavez, pour sensibiliser au lavage de mains pour limiter la propagation du virus. Je me suis dit, quelle belle opportunité de soutenir l’organisme si cher à mon cœur, le Regroupement Partage, afin qu’il puisse aider davantage de personnes souffrant financièrement de la crise. La chanson est en vente sur le site web du Regroupement Partage au www.urgencedonrp.com, et les gens peuvent également faire des dons au montant de leur choix », s’exclame Martine St-Clair, auteure compositrice interprète et ambassadrice du Regroupement Partage depuis 9 ans.

« De mon côté, je sensibilise mes auditeurs et le grand public sur l’importance de la solidarité et de la générosité en ce temps de crise. Les études le démontrent, donner ça fait du bien ! Le Regroupement Partage peut multiplier les dons reçus pour aider davantage de personnes, et joue un rôle de premier plan plus qu’indispensable en ces moments de crise », mentionne Isabelle Maréchal, animatrice et productrice et ambassadrice du Regroupement Partage depuis 12 ans.

QUELQUES DONNÉES
Selon les dernières estimations, 10 % de la population québécoise ne parvient pas à couvrir ses besoins de base. De plus, près de la moitié de la population canadienne considère être à un chèque de paie de la faillite personnelle en cas d’imprévu. (Source : Observatoire des inégalités)

L’isolement social actuel affecte plus particulièrement certains groupes, dont les personnes âgées et les individus ayant déjà un faible réseau social. Au Québec, 19 % des personnes de 65 ans et plus et 22 % des personnes vulnérables ne bénéficiait pas d’un soutien social fort avant la crise sanitaire.  (Source : Observatoire des inégalités)