Golan
Golan est arrivé à Montréal avec sa famille il y a quelques mois. Leur vie s’organise, loin de leur Rojava natal et des dangers de la guerre civile qui sévit depuis des années dans la région.
Technicien en radiologie médicale, Golan a trouvé un emploi de manutentionnaire dans un entrepôt en attendant son équivalence de diplôme et sa femme travaille à temps partiel dans l’école de leurs deux filles.
Mais voilà, malheureusement, malgré tous leurs efforts, avec leurs deux salaires cumulés, leur revenu familial peine à atteindre les 33 000 $ nets par an. Impossible dans ces conditions de boucler le budget familial sans faire appel au soutien d’un organisme d’aide alimentaire.
En décembre 2023, près de 16 000 personnes ont reçu une épicerie complète dans un Magasin Partage de Noël pour soulager leur fardeau financier pendant le temps des fêtes.
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Alicia et Théo
Séparation difficile. Alicia et son petit Théo sont maintenant à l’abri dans un refuge, sans le sou, mais ensemble.
Éducatrice, endettée jusqu’au cou, Alicia se retrouve seule avec toutes les charges familiales et n’a d’autres choix que de faire appel à des organismes communautaires pour l’aider à garder la tête hors de l’eau et permettre à son fils de traverser cette mauvaise passe, jusqu’à ce qu’elle puisse à nouveau payer un loyer et faire ses courses normalement.
En décembre 2023, près de 16 000 personnes ont reçu une épicerie complète dans un Magasin Partage de Noël pour soulager leur fardeau financier pendant le temps des fêtes.
En 2022, 66% des adultes québécois avaient des dettes, 28% d’entre eux avaient des difficultés à les rembourser.
Le logement ne devrait pas mobiliser plus de 30 % du budget des ménages.
Baptiste
Originaire de Joliette, Baptiste termine sa maîtrise en génie électrique à Montréal.
Depuis quelques mois, inflation oblige, ses Prêts et Bourses et ses quelques heures de tutorat ne lui permettent plus de se nourrir correctement une fois qu’il a payé sa part de la colocation et la gestion de son budget mensuel, pourtant si simple, lui prend la tête.
Pas question, pour autant, de lâcher si près du but et de renoncer à ses projets d’avenir ! Alors, chaque semaine, comme tant d’autres étudiants, Baptiste s’en remet à l’aide d’un comptoir alimentaire pour garnir le frigo et lorsque cela ne suffit pas, il sort souper à la popote roulante.
Lise
Lise la discrète n’en mène pas large depuis la disparition de son cher Robert.
Pendant les 15 premières années de leur mariage, Lise est restée à la maison pour s’occuper de leurs trois enfants, puis elle a travaillé quelques années ici et là, tant que l’état de santé de Robert le lui permettait. Ces cinq dernières années, elle a pris soin de lui jour et nuit.
Aujourd’hui, elle vit seule avec son chagrin, la petite pension qu’il lui a laissée et sa petite retraite devenue vraiment trop maigre pour payer son logement, faire l’épicerie et se soigner.
Ses enfants l’aideraient bien un peu s’ils n’étaient pas eux-mêmes pris à la gorge depuis l’explosion des prix de l’alimentation et des taux hypothécaires.
Comme 1 Québécois sur 10, Lise se résigne à aller chercher de l’aide auprès des organismes communautaires pour se nourrir.
En 2024, près d’un million de portions de légumes frais et biologiques seront distribuées grâce au programme Cultiver l’Espoir.
Nathan
Nathan rêve de devenir pilote d’avion. Du haut de ses 7 ans, le petit bonhomme ne mesure pas encore trop bien le chemin qu’il devra parcourir pour y arriver, mais il y croit. Alors, lorsque son père lui dit « Rêve pas mon gars. C’est pas pour nous, ça. », il lui répond « Et pourquoi pas ?! ».
Nathan est né dans une famille dysfonctionnelle qui n’a jamais rien connu d’autre que la pauvreté, la violence et l’exclusion sociale. Au quotidien, rien n’est facile.
Le papa de Nathan est instable et colérique. Il perd son travail régulièrement et est incapable de protéger sa famille.
Mère courage, sa maman fait tant bien que mal tourner la maison. Avec son salaire de caissière et ses maigres allocations familiales, impossible de nourrir correctement cinq bouches trois fois par jour, impossible de trouver un appartement plus proche de son travail et un peu plus grand pour que ses trois fils ne soient plus entassés dans leur petite chambre, impossible de sortir avec des copines pour changer d’air. La liste des « impossible » est sans fin. Tous les quinze jours, c’est le même dilemme : payer le loyer, la facture d’Hydro, le téléphone ou commencer par faire les courses ?
Ça l’épuise littéralement, ce manque d’argent. Elle s’accroche au peu d’énergie qui lui reste pour aller chercher de l’aide et un peu de réconfort dans un organisme communautaire de son quartier, car il y a au moins une chose dont elle est certaine, son fils Nathan doit pouvoir un jour piloter un avion si c’est ce qu’il veut.
En 2024, plus de 10 000 enfants à travers le Québec recevront de l’aide pour la rentrée scolaire avec l’Opération Sac à Dos.
1 enfant sur 6 vit dans un ménage touché par la pauvreté, au Canada.
Golan
Golan est arrivé à Montréal avec sa famille il y a quelques mois. Leur vie s’organise, loin de leur Rojava natal et des dangers de la guerre civile qui sévit depuis des années dans la région.
Technicien en radiologie médicale, Golan a trouvé un emploi de manutentionnaire dans un entrepôt en attendant son équivalence de diplôme et sa femme travaille à temps partiel dans l’école de leurs deux filles.
Mais voilà, malheureusement, malgré tous leurs efforts, avec leurs deux salaires cumulés leur revenu familial peine à atteindre les 33 000 $ net par an. Impossible dans ces conditions de boucler le budget familial sans faire appel au soutien d’un organisme d’aide alimentaire.
Séparation difficile. Alicia et son petit Théo sont maintenant à l’abri dans un refuge, sans le sou, mais ensemble.
Éducatrice, endettée jusqu’au cou, Alicia se retrouve seule avec toutes les charges familiales et n’a d’autres choix que de faire appel à des organismes communautaires pour l’aider à garder la tête hors de l’eau et permettre à son fils de traverser cette mauvaise passe, jusqu’à ce qu’elle puisse à nouveau payer un loyer et faire ses courses normalement.
Originaire de Joliette, Baptiste termine sa maîtrise en génie électrique à Montréal.
Depuis quelques mois, inflation oblige, ses Prêts et Bourses et ses quelques heures de tutorat ne lui permettent plus de se nourrir correctement une fois qu’il a payé sa part de la colocation et la gestion de son budget mensuel, pourtant si simple, lui prend la tête.
Pas question, pour autant, de lâcher si prêt du but et de renoncer à ses projets d’avenir! Alors, chaque semaine, comme tant d’autres étudiants, Baptiste s’en remet à l’aide d’un comptoir alimentaire pour garnir le frigo et lorsque cela ne suffit pas, il sort souper à la popotte roulante.
Lise la discrète n’en mène pas large depuis la disparition de son cher Roger.
Pendant les 15 premières années de leur mariage, Lise est restée à la maison pour s’occuper de leurs trois enfants, puis elle a travaillé quelques années ici et là, tant que l’état de santé de Robert le lui permettait. Ces cinq dernières années, elle a pris soin de lui jour et nuit.
Aujourd’hui, elle vit seule avec son chagrin, la petite pension qu’il lui a laissée et sa petite retraite devenue vraiment trop maigre pour payer son logement, faire l’épicerie et se soigner.
Ses enfants l’aideraient bien un peu s’ils n’étaient pas eux-mêmes pris à la gorge depuis l’explosion des prix de l’alimentation et des taux hypothécaires.
Comme 1 Québécois sur 10, Lise se résigne à aller chercher de l’aide auprès des organismes communautaires pour se nourrir.
Nathan rêve de devenir pilote d’avion. Du haut de ses 7 ans, le petit bonhomme ne mesure pas encore trop bien le chemin qu’il devra parcourir pour y arriver, mais il y croit. Alors, lorsque son père lui dit « Rêve pas mon gars. C’est pas pour nous, ça. », il lui répond « Et pourquoi pas ?! ».
Nathan est né dans une famille dysfonctionnelle qui n’a jamais rien connu d’autre que la pauvreté, la violence et l’exclusion sociale. Au quotidien, rien n’est facile.
Le papa de Nathan est instable et colérique. Il perd son travail régulièrement et est incapable de protéger sa famille.
Mère courage, sa maman fait tant bien que mal tourner la maison. Avec son salaire de caissière et ses maigres allocations familiales, impossible de nourrir correctement cinq bouches trois fois par jour, impossible de trouver un appartement plus proche de son travail et un peu plus grand pour que ses trois fils ne soient plus entassés dans leur petite chambre, impossible de sortir avec des copines pour changer d’air. La liste des « impossible » est sans fin. Tous les quinze jours, c’est le même dilemme : payer le loyer, la facture d’Hydro, le téléphone ou commencer par faire les courses ?
Ça l’épuise littéralement, ce manque d’argent. Elle s’accroche au peu d’énergie qui lui reste pour aller chercher de l’aide et un peu de réconfort dans un organisme communautaire de son quartier, car il y a au moins une chose dont elle est certaine, son fils Nathan doit pouvoir un jour piloter un avion si c’est ce qu’il veut.